Quand on voyage, on accorde le plus souvent une importance supérieure au contenu qu'au contenant.
Certains ont l'esprit pratique et n'emportent que l'utile, comme Dorothée (RIP...ah, au temps pour moi, on m'annoncerait qu'elle est toujours en vie), qui chaque fois embarque sa maison:
"Dans ma valise valise valise
Y’avait mon cartable cartable cartable
Ma chaise et mes tables mes tables mes tables
Mes maillots de bains
Et mes chaussettes rouges et jaunes à p’tits pois"
La valise, Dorothée, 1982.
D'autres privilégient le spirituel aux choses bassement matérielles et se trimballent à tout va un bagage sentimental, qui pèse parfois bien lourd ma petite dame, comme Linda de Suza.
"Dans ma valise en carton
J'ai caché mes illusions
Mes tempêtes et mes volcans
Et des mots doux rien que pour un enfant."
Dans ma valise en carton, Linda de Suza, 1986
Mais il y en a un, oh oui un pour qui le flacon importe plus que l'ivresse (mais rien qu'à le voir, ce flacon, on imagine tout de suite le prix de la rasade), et c'est
KARL
photo Olivier Zham
On dit merci qui ? Merci Purple...
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